La région d’Occitanie est connue pour son terroir riche qui en fait sa renommée, autour du canard notamment. Et pourtant, impossible de sillonner les routes occitanes sans faire un saut à Castelnaudary.

En tant que capitale mondiale du cassoulet, Castelnaudary défend très bien son bout de gras et rayonne jusqu’au de-là des frontières. Et vous allez savoir très vite pourquoi.

Le cassoulet de Castelnaudary : une renommée internationale

Comment décrire un cassoulet ? un vrai, bon, goûteux cassoulet ? Sa couleur ? son odeur ? Eh bien oui tout ça à la fois !

Tout le savoir-faire de la recette remonte au Moyen-Âge… et les fervents défenseurs d’aujourd’hui cultivent la recette traditionnelle pour le plus grand bonheur de nos papilles.

Cassoulet de Castelnaudary

Le secret ? Un plat mijoté dans une cassole, des haricots lingots légers et fondants cultivés par nos agriculteurs du Lauragais, de la viande (volaille et porc) et… beaucoup d’amour !

Les gourmandises sucrées de Castelnaudary

Evidemment, quand on pense à Castelnaudary, c’est instinctivement le cassoulet qui ressort et qui a tendance à manger le reste. D’ailleurs, saviez-vous que le cassoulet avait sa version sucrée? N’ayez crainte, le cassoulet glacé est prénommé ainsi par son aspect seulement. Il s’agit d’une glace avec pour socle une nougatine en forme de cassole.

Hervé Leclair Asphéries

Version sucrée

Très apprécié en saison estivale, il est parfumé avec différents arômes : rhum raisin, citron, vanille… et pourquoi pas se laisser tenter par de la glace au haricot ? Si si, ça existe !

Parmi les spécialités sucrées, on retrouve des patisseries très anciennes : les Glorias et les Alleluias. Le Glorias est un petit gâteau parfumé au citron et aux amandes et l’Alleluia, un biscuit sec parfumé au cédrat.

On raconte que vers 1800, un soldat de l’Empire ayant fait halte chez nous donne la recette au pâtissier Izard. Lors du passage du pape Pie VII en 1814, hébergé à l’hôtellerie en face de la fabrique, le pâtissier Izard lui offrit ses spécialités.  Le pape s’écria Alleluia !

Les deux sœurs Izard, qui détenaient le secret de la recette, devaient le transmettre au pâtissier Cornu, lequel le donna à Gaston Boyer, qui le légua ensuite à son petit-fils, Thierry Belloc.

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