Le haricot lingot de Castelnaudary fait partie inhérente de la recette traditionnelle du cassoulet. Cultivé sur les sols argilo-calcaires audois, il est la fierté des producteurs locaux et de ses fervents défenseurs avec des qualités nutritionnelles certaines.
Cultivé dans le Lauragais dès le XVIe siècle
A l’origine rapporté par Christophe Colomb en 1530 depuis l’Amérique du Sud, le haricot lingot s’est imposé dans le Lauragais. C’est grâce à la Comptesse du Lauragais Catherine de Médicis que sa culture s’étend jusque dans le sud-ouest à partir de 1553.
Un siècle plus tard, un curé d’Agde cultive cette petite pépite blanche nommée Flaviols ou Mounjetas chez nos voisins tarnais. Aujourd’hui, le haricot lingot se déguste autant dans des plats salés que sucrés, pour le bonheur des gourmands.
Un ingrédient de choix aux vertus appréciées
Labellisé IGP par l’INAO, le haricot est l’un des ingrédients star du cassoulet chaurien. Son apparence incurvée et sa peau fine lui confèrent un moelleux garanti après cuisson. 69 communes audoises le cultivent dans une zone de culture de 200 hectares avec plus de 200 tonnes produites par an. Contrairement à la réputation du cassoulet, le haricot lingot est quant à lui très digeste et possède d’autres vertus plébiscitées. Que l’on soit sportif, végétalien, gourmand ou en recherche d’une alimentation saine et équilibrée, c’est l’ingrédient qui s’intégrera dans tous les régimes alimentaires.